Barrière de Marius

2003, petite aventure impressionniste sur Soulaines, madeleine de Proust…

La maison de Soulaines, sa « vigne vierge et ses toiles d’araignées… » , ses vipères lovées sous les salades aux heures chaudes de la sieste, Soulaines et les étés étouffants du Layon des années 60.

Soulaines, l’odeur entêtante des roses de Marius, mon grand père, et celles de la sciure et des copeaux de Placide Rahard, le menuisier du village où Marius allait chercher les tasseaux rabotés pour faire sa barrière.

Soulaines, dans la mémoire depuis la guerre de quatorze et puis un jour, hélas, vendue.

Larmes d’enfance.

Puis revendue…

Soulaines, « Que reste-t-il de nos amours? »

Barrière de Marius